Célébration de l'Aid-al-Adha : les services de l'Etat vigilants au respect des règles sanitaires

Mis à jour le 10/09/2016
Célébration de l'Aid-al-Adha : les services de l'Etat vigilants au respect des règles sanitaires

Le premier jour de la fête religieuse musulmane de l’Aïd-al-adha aura lieu le lundi 12 septembre 2016. A cette occasion, les pouvoirs publics rappellent que seules les viandes issues d’abattoirs agréés offrent des garanties suffisantes en matière de sécurité sanitaire, chaque mouton étant inspecté par les agents de la direction départementale de la protection des populations.

Des sacrificateurs assermentés par les mosquées de Paris, Evry ou Lyon officieront dans les quatre abattoirs du Nord agréés pour l’abattage rituel.

L’abattage dans l’un de ces abattoirs permet à la fois de garantir au consommateur la qualité sanitaire de la viande, le respect de l’animal et de l’environnement (destruction des déchets) ainsi que le respect du rite musulman.

Les établissements (trois pour les ovins et un pour les bovins) pourront répondre aux besoins exprimés par les regroupements de fidèles fédérés par les responsables de la communauté musulmane avec le concours de grossistes ou de bouchers. Ils travailleront également pour les particuliers. Dans tous les cas, il est impératif de réserver à l’avance, auprès de ces établissements afin notamment de déterminer les créneaux horaires de récupération des carcasses et d’éviter une attente excessive.

Conformément à l’arrêté préfectoral relatif à la limitation des mouvements d’animaux, le transport d’ovins vivants sera interdit dans le département du Nord, sauf dans les cas de transport à destination d’abattoirs agréés, de cabinets ou de cliniques vétérinaires, et entre deux exploitations ou centres de rassemblement déclarés conformément à la loi. L’arrêté sera d’application quatre jours avant la date de la fête de l’Aïd-al-adha et jusqu’à deux jours après cette date.

L’abattage en dehors d’un abattoir agréé est un délit passible de 15 000 euros d’amende et de 6 mois d’emprisonnement en vertu de l'article L 237-2 du Code rural et de la pêche maritime. 

De même, le fait de mettre à disposition des locaux, terrains, installations, matériels ou équipements en vue d'effectuer ou de faire effectuer un abattage rituel en dehors d'un abattoir est également passible de 15 000 euros d’amende et de 6 mois d’emprisonnement.

Outre les sanctions pénales auxquelles s’exposent les pratiquants se livrant à un abattage clandestin, c’est aussi leur santé et celle de leur famille qu’ils mettent en péril. En effet, le retrait des matériels à risque spécifiés (MRS) qui s’applique aux animaux des espèces bovine ovine ou caprine, constitue, en termes de santé publique, la mesure de sécurité essentielle au regard du risque de transmission des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles.

Les abattoirs agréés dans le Nord

Consultez la liste des abattoirs agréés dans le Nord