« Tous aux Jeux » : le programme de billetterie populaire historique de l’État

Mis à jour le 17/06/2024
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 s'annoncent comme un événement historique pour notre pays, non seulement pour le monde du sport, mais aussi pour tous les citoyens français. Avec l'achat de plus de 400 000 billets, l'État confirme son engagement à faire de ces Jeux une célébration populaire en permettant à un public ciblé d’assister gratuitement aux différentes épreuves et aux cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

Ouvrir les Jeux au plus grand nombre

Le programme « Tous aux Jeux » s'inscrit dans une démarche visant à rendre les Jeux accessibles au plus grand nombre. Cette initiative exceptionnelle entend rassembler la jeunesse, les bénévoles du mouvement sportif, les personnes en situation de handicap et leurs aidants, ainsi que les agents publics engagés. L'objectif est clair : faire des  Jeux de Paris 2024 une expérience partagée par tous, reflétant les valeurs de diversité et d'inclusion.

Une répartition équitable des billets

La répartition des 400 000 billets s’est faite de manière équitable entre les quatre publics ciblés comme bénéficiaires de ce programme :

  • La jeunesse (258 800 billets) : des programmes ont été mis en place pour les élèves de toutes les écoles en France métropolitaine et d'Outre-mer, du CM1 à la Terminale. Des billets seront également offerts à des jeunes défavorisés, protégés par l'Aide sociale à l'enfance, ainsi qu'à des jeunes engagés civiquement ou associativement ;
  • Les bénévoles du mouvement sportif (100 100 billets) : reconnaissant leur rôle vital, plus de 100 000 billets seront distribués aux bénévoles du mouvement sportif, valorisant leur engagement exceptionnel pour les Jeux de Paris 2024 ;
  • Les personnes en situation de handicap et leurs aidants (17 400 billets) : un effort significatif sera déployé pour offrir des places aux personnes en situation de handicap et à leurs aidants, soulignant l'inclusion de tous les publics dans la célébration ;
  • Les agents publics de catégories B et C (24 920 billets) : en reconnaissance de leur engagement, les agents de l'État associés à la préparation des Jeux bénéficieront également de cette billetterie populaire.

Une vocation éducative, inclusive et un levier de reconnaissance

« Tous aux Jeux » ne se contente pas d'offrir des billets, il assume également une vocation éducative en mettant l'accent sur la promotion des disciplines olympiques et paralympiques. Avec « Ma classe aux Jeux », plus de 200 000 jeunes auront l'opportunité de découvrir les Jeux paralympiques pendant leur temps scolaire, contribuant ainsi à changer le regard de la société sur le handicap.Ce programme de billetterie vise également à reconnaitre l’engagement des bénévoles du mouvement sportif, qui occupent un rôle essentiel dans la pratique sportive, ainsi qu’aux agents impliqués dans la préparation des Jeux.

Une coordination interministérielle en lien avec des partenaires externes

Ce programme inédit a été lancé le 19 mai 2023 et a été réalisé en collaboration avec des acteurs impliqués dans l'organisation des Jeux. Avec un investissement de 11 millions d'euros, dix ministères, coordonnés par la  Délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 (DIJOP), ont mis en place ce programme afin d’offrir gratuitement les 100 700 billets prévus pour les Jeux olympiques ainsi que les 298 600 billets prévus pour les Jeux Paralympiques.

Une coordination efficace entre les services de l'État, Paris 2024 et les collectivités territoriales a été instaurée, afin de garantir une répartition juste entre les ministères et afin d’éviter les doublons dans l'attribution des billets gratuits. Les bénéficiaires recevront ainsi une « Charte des engagements du bénéficiaire » qui précise les conditions et règles d’utilisation des billets.

Des associations, des fédérations sportives et des académies ont également été impliquées pour une sélection équitable des citoyens ciblés. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et l’Agence française anti-corruption ont été concertées afin d’établir des recommandations aux ministères.